mardi 17 juin 2014

La chaîne du Whisky épisode 30 : Redbreast 12 ans Cask Strenght

Aujourd'hui, La chaîne du Whisky nous parle d'un Irlandais brut de fût, un vrai Irlandais quoi!

Plus que la dégustation, les explications sont comme d'habitude très enrichissantes! Un vrai prolongement de ce que j'avais commencé  expliquer dans cet article : http://malt-o-palais.blogspot.fr/2014/03/a-la-saint-patrick-on-apprend-lirlandais.html



N'hésitez pas à rejoindre sa page, et à partager ses vidéos!

lundi 2 juin 2014

Nikka 17yo Taketsuru 43% OB

Nikka 17yo Taktsuru 43% OB

Bonsoir à tous,

Pour la deuxième fois depuis sa création, le blog s'aventure au pays du soleil levant.

Cette fois ci, c'est un assemblage de Single Malts des distilleries Yoichi et Miyagikyo que j'ai choisi de chroniquer.

Goûté en échantillon grâce à notre partenaire La Chaîne du Whisky, que je remercie une fois encore ici.

Ce Taketsuru 17 ans porte le nom du fondateur de la société Nikka, Masataka TAKETSURU. Après avoir fait ses armes en Ecosse, à la distillerie Hazelburn, entre autres, c'est riche de son expérience et de son savoir faire qu'il à participé au lancement de la première distillerie de Whisky au Japon, la distillerie Yamazaki. Il lancera ensuite les distilleries de Yoichi, puis de Miyagikyo.

J'attendais avec impatience de le goûter. En effet, le dernier japonais que j'avais goûté, le Hakushu 12 ans, m'avait vraiment enthousiasmé. J'espérais ici retrouver le côté pétillant , dynamique, et plaisant du Hakushu, avec une profondeur de nez et de bouche plus intense encore. Surtout, je voulais qu'on sente que le Whisky avait 17 ans de bois !

J'ai été vraiment déçu :

Non tourbé.

Aspect : Caramel soutenu, peu visqueux.

Nez : cacao, caramel, cigare, cuir humide ( en fait, pour moi et ceux qui connaissent, cela sent la selle de cheval graissée). Nez assez faible, il faut vraiment se concentrer pour sentir les arômes. On évolue ensuite sur le raisin sec. Nez plat.

Bouche : Epicée, chaude , puis amère. De la noisette, un peu de bois, et un peu de chocolat. L'amertume revient en fin de bouche. La finale est sur le foin, un peu de fraîcheur, mais rien de scotchant.


En résumé : plat, et décevant. Pour une bouteille à presque 100 euros, on est en droit d'attendre bien mieux. Je ne lui trouve pas d'intérêt, et même si ce n'est pas mal fait, ce n'est pas à la hauteur des attentes.

dimanche 25 mai 2014

Bruichladdich The Laddie 22

Bruichladdich The Laddie Twenty Two

En ce jour de fête des mères, et pour la reprise des publications, nous allons parler d'un Whisky parfait pour ce jour dédiée aux femmes : le Laddie 22 de chez Bruichladdich .

Je sors un petit peu des habitudes du blog, en effet, cette bouteille n'est pas simple à trouver, et son prix passe bien souvent assez largement les 100 euros. On en trouve par contre assez aisément des échantillons de 4 CL pour un peu moins de 10 euros. C'est par ce biais que j'ai pu le déguster.

Bruichladdich est une distillerie d'Islay, située à Port Charlotte. Plusieurs fois mise en sommeil, son dernier redémarrage à été placé sous le signe d'une volonté de se démarquer de la concurrence. EN effet, à ce jour, Bruichladdich est la seule distillerie d'Islay à distiller, élever et embouteiller son Whisky totalement sur l'île. De plus, la totalité de sa production est consacrée au Single Malt, contrairement à la majorité des distilleries, dont le gros de la production sert à l'élaboration de blends.

La production s'articule autour de 3 piliers :

-La série Bruichladdich , non tourbée.
-La série Port Charlotte, tourbée.
-La série Octomore, très tourbée.

Niveau marketing, cette distillerie mise sur des bouteilles flashys, ou avec des formes vraiment identifiables, mais aussi sur ce côté « local » ou encore Bio, avec une expression faite à base d'orge biologique écossais.

Le rapport qualité prix de leur production est assez variable, aussi , n'hésitez pas à d'abord commander un échantillon de la bouteille qui vous tente avant d'acheter la bouteille complète.

Passons à la dégustation du Laddie 22.

Aspect : D'une couleur or soutenu, peu visqueux, brillant, il est engageant.

Nez : La banane fraîche nous frappe immédiatement. Viennent ensuite la vanille est une pointe de caramel, puis quelques céréales. Doux et mielleux, la banane fraîche évolue petit à petit vers une banane plus mûre. Surprenant, après 10-15 minutes d'aération, j'ai presque l'impression de sentir du champagne. Un nez vraiment profond, c'est peut être la première fois que je vois une évolution pareille suite à l'aération.

Bouche : Tout d'abord sur la pomme fraîche et la noix, l'alcool est très bien intégré, quasiment aucune astringence. On poursuit avec à nouveau de la banane et la vanille. La finale voit le retour de la noix, avec des notes d'agrumes en compote. Tenace, agréable, et automnale.


En résumé : pas un Whisky pour tout les jours, pas un Whisky facile à trouver, pas un Whisky bon marché, mais un 22 ans d'âge très agréable, vraiment profond, facile à boire tout en étant complexe en bouche et au nez. J'étais déçu de ne pas avoir commandé deux échantillons une fois le verre terminé.

samedi 17 mai 2014

La chaîne du Whisky Episode 29 - Nikka Taketsuru 12 et 17 ans.

Retrouvez ci dessous la dernière vidéo de notre partenaire La Chaîne Du Whisky .

Même si je ne partage pas son avis, surtout sur le 17 ans, c'est encore une fois une dégustation précise, et très bien commentée!


samedi 3 mai 2014

The Glenlivet 18 ans

The Glenlivet 18 ans


Bonjour, après un petit break pour cause de vacances, retour des notes de dégustations !

Ces 15 jours ont été chargés, et j'ai accumulé bon nombre de notes de dégustations, qui n'attendent que d'être publiés !

Aujourd'hui, c'est sur un poids lourd du Single Malt que nous allons nous pencher : The Glenlivet.

"On prononce "ze" Glenlivet!!!!"

Cette bouteille est disponible en grande surface, à un prix défiant toute concurrence ! Moins de 40 euros pour un 18 ans, c'est à souligner,

La distillerie The Glenlivet est située dans le Speyside. Ses 7 paires d'alambics tournent à plein régime pour inonder le monde d'un volume considérable de bouteilles (10 millions de litres par an).

Détenue par le groupe Pernod Ricard, c'est tout naturellement qu'elle se fait une place de choix dans les rayons de nos supermarchés . Et une partie de sa production rentre dans la fabrication du … Chivas Regal, et oui, encore lui !

Nous sommes ici en présence de leur expression 18 ans, réduit à 43% / vol.

Passons donc à la dégustation :

Non tourbé.

Aspect : Or tirant sur le caramel, extrêmement gras sur le verre.

Nez : Le premier nez est sur l'éther, avec des notes de fruits (poire) , et de bonbon (sucre d'orge) . Très loin derrière, quelques notes de fumée. Une goutte d'eau révèle un peu d'épices , la fumée se fait plus présente. On arrive sur le bois du fût. Une pointe de vinaigre en arrière plan . Un nez vraiment intéressant.

Bouche : Piquante, un peu rugueuse, puis plus souple. Le fruit est la, confit, puis acidulé. Encore une très légère fumée, puis de la poire façon eau de vie. Aqueuse, légère, on termine sur un goût d'orangette. La finale est douce, le retour est moyen, et on termine sur le bois du fût,


En résumé, à ce prix là, il ne faut pas se priver. Une très bonne façon d'entrer dans le monde des 18 ans . Un Whisky qui , sans être exceptionnel, est une valeur sûre. Pas de déception à l'horizon !

samedi 26 avril 2014

La chaîne du Whisky, épisode 28 : Woodford Reserve Distiller's Select

La dernière vidéo de dégustation de notre partenaire La Chaîne du Whisky , qui une fois n'est pas coutume, déguste et commente un Bourbon.

On mate, et on like. Oui c'est un ordre !!!



Comme d'habitude, une dégustation bien menée, truffée d'infos sympas!

dimanche 20 avril 2014

Redbreast 15 Ans

Redbreast 15 ans

Bonjour à tous, et bon dimanche de pâques à ceux qui le fêtent.

Pas de jolie photo aujourd'hui, du fait que le whisky présenté aujourd'hui à été dégusté sous forme d'échantillon. Au passage, merci à notre partenaire La Chaîne du Whisky pour l'échange!

Pour la deuxième fois sur ce blog, nous sortons d'Ecosse pour une dégustation. La première fois, c'est le Japon qui avait été mis à l'honneur avec le Hakushu 12 yo ( http://malt-o-palais.blogspot.fr/2014/03/hakushu-12-ans.html ) .

Cette fois ci , nous partons en Irlande , avec le Redbreast 15yo, un Pure Pot Still du groupe Irish Distillers, producteur par ailleurs du Jameson. Pour rappel, si vous ne savez plus ce qu'est un Pure Pot Still, c'est par ici : http://malt-o-palais.blogspot.fr/2014/03/a-la-saint-patrick-on-apprend-lirlandais.html

Pour rappel également, les distilleries Irlandaises ayant vu leurs bénéfices grevés par la taxe sur l'orge maltée, celles ci se sont mises à mélanger orge maltée et non maltée dans leurs Whiskeys. Ici, 60% de non maltée, pour 40% de maltée, avec quelques variations.

Le Redbreast 15 yo est une bouteille que vous pouvez vous procurer aux alentours de 75 euros, voire un peu moins.

Passons à la dégustation:

Aspect: Jaune orangé, presque roux, normal, c'est un Irlandais, et tout les Irlandais sont roux...


"C'est ce mec la bas qui vient d'oser ce cliché? Je m'en occupe les gars..."


Bon, on va donc dire qu'il est caramel... caramel vif...brillant, et gras. Vraiment très gras sur le verre. Une impression de rondeur s'en dégage.

Nez: Au premier abord, l'alcool, brut, qui rapidement s'ouvre, et la: banane très, voire trop mure, liquoreuse, une pointe de noix de coco. Automnale malgré tout, un peu de bois en arrière plan.

Bouche: Fumée légère, sel, pomme , épicée en fin de bouche, je ne retrouve pas les arômes du nez. C'est puissant, gras, un Whiskey de gaillard irlandais quoi. 

"Je préfère quand même quand tu parles de nous comme ça, gamin..."

La finale est équilibré, toujours boisée, mais avec un petit retour de fruit, très agréable.

En résumé, un Irlandais équilibré, qui termine bien un repas, et réchauffe comme il faut. Rond, gras, et puissant, c'est à boire au coin d'un feu de cheminée.

Merci encore à La Chaîne du Whisky:

https://www.facebook.com/lachaineduwhisky?fref=ts

lundi 14 avril 2014

La Chaîne Du Whisky, Episode 27: Glenmorangie Companta

La dégustation en vidéo d'une bouteille à nouveau disponible chez La Maison du Whisky, au prix de 89 euros: Le Glenmorangie Companta.

Avec notre partenaire: La Chaîne du Whisky, que je vous invite encore une fois à suivre.


https://www.youtube.com/watch?v=YpWb55dEUBc



Sa page facebook: https://www.facebook.com/lachaineduwhisky

dimanche 13 avril 2014

Glenfiddich 15 ans Distillery Edition

Glenfiddich 15 ans Distillery Edition
Bonjour à tous,

En ce dimanche, retour sur un bouteille que j'ai depuis un peu plus d'un an, achetée à La Table Gourmande à Aubenas, et qui , sans être un de mes favoris, à tout de même pris une sacrée claque, comme le niveau de liquide dans la bouteille peut en témoigner.

Glenfiddich est la première distillerie à avoir misé sur la vente en masse de single malt, et est aujourd'hui de fait le numéro 1 des ventes dans ce domaine. Cette distillerie du Speyside est situé à Dufftown, au bord de la rivière Fiddich, qui lui donne son nom. Détail amusant, malgré son statut de supernationale du single malt, Glenfiddich possède encore ses propres aires de maltage, cultive une partie de son orge, et chauffe ses alambics au charbon, quand tant d'autres sont passés au gaz. Glenfiddich produit en général des Whiskys ronds et aromatiques, assez riches, mais très lisses.

Le 15 ans Distillery Edition était à l'origine uniquement destiné à la vente dans la distillerie, au cours des visites, mais il est aujourd'hui facile de le trouver, pour une cinquantaine d'euros. Présenté ici dans une belle boîte en bois, c'est un bel objet pour un cadeau. Il présente la caractéristique d'être embouteillé à 51% , quand le 15 ans classique est à 40 ou 43 %.

Passons à la dégustation:

Aspect: Couleur tirant très franchement sur le caramel, presque rougeoyant, gourmand, la viscosité est bien marquée, en lien avec le degré d'alcool et l'âge.

Nez: Le premier nez est boisé. Viennent ensuite le miel, la vanille, la cannelle et un soupçon de caramel. Doux et très rond, il à ce petit plus qui agace le nez et lui évite d'être trop plat.

Bouche: Chaud, on sent le fût de Xères dans lequel il est en partie vieilli. Du fruit sec, de l'orange confite, un soupçon d'épices. Piquante. La finale est légère, en rondeur, des notes de fumée très lointaines se font sentir. Moyennement persistante, comme souvent avec Glenfiddich.

En résumé: un bouteille dont le principal intérêt réside dans l'amplification des saveurs réussie grâce à un embouteillage à un plus haut degré d'alcool. Le piquant supplémentaire apporté évite de tomber dans le "passe-partout" habituel de la distillerie. Merci encore à la Table Gourmande pour cette petite découverte, qui rencontre toujours un certain succès auprès de mes invités.

La page Facebook de la table gourmande:

https://www.facebook.com/pages/La-Table-Gourmande-Epicerie-fine-Cave-%C3%A0-vins/507705592581953

lundi 7 avril 2014

La chaîne du Whisky : Episode 25 : The Macallan Amber

La dégustation en vidéo du Macallan Amber, par notre partenaire La Chaîne du Whisky.

Disponible en grande et moyenne surface.

L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, consommez avec modération.




Sa page Facebook:

https://www.facebook.com/lachaineduwhisky

dimanche 6 avril 2014

Livre: 101 Whiskies à découvrir




Aujourd'hui,un nouveau type d'articles : Compte rendu de lecture d'un ouvrage touchant au domaine du Whisky.

Et en guise de voyage inaugural, je vous embarque sur le Livre 101 Whiskies à découvrir, de Ian BUXTON.

L'auteur: 

Intronisé parmi les Keepers Of The Quaich depuis 1991, ancien directeur marketing d'une grande distillerie, et auteur de plusieurs ouvrages consacrés au malt. Il est également membre du Jury de dégustation international des World Whisky Awards. Nous lui devons également la création de certains centres d'accueil pour visiteurs dans les distilleries.

Le livre:

Ce livre nous présente 101 Whiskies, que l'auteur estime digne d'intérêt. Certaines distilleries sont représentées plusieurs fois, quand d'autres en sont absentes. Il évite autant que possible les séries spéciales, et les Whiskies hors de prix. A ce sujet, chaque Whisky chroniqué est classé selon un code couleur, déterminant son prix moyen d'acquisition. Cela permet également de savoir quoi penser des prix parfois fantaisistes proposés par certains cavistes.

D'ABERFELDY à YOICHI, l'auteur nous emmène dans un tour du monde des Whiskies, et je dois dire que chaque étape donne envie d'ajouter une nouvelle bouteille à ma collection. Pensez donc , si vous l'achetez , à passer un deal avec votre moitié ou colloc du genre: tu as tes chaussures/produits de beauté/bijoux , moi j'ai mes Whiskies, ou alors pensez à préparer une Bat Cave pour y planquer vos malts.

"Je viens de rentrer un Port Ellen, tu m'en diras des nouvelles, gamin!"


Chaque présentation de Whisky est concise, claire, et permet de se faire une bonne idée du profil aromatique de la bouteille. Même s'il ne remplace pas les conseils d'un bon caviste, il peut être très utile pour vous aider à faire votre choix en cas de doute sur une bouteille.

En résumé, un livvre sympathique, facile à lire, pratique et permettant à tout novice de faire ses premiers achats à bon prix sans risquer la grosse déception.

Paru aux éditions Dunod, il a depuis été actualisé , en 2013. Vous pouvez encore vous procurer les deux versions, pour 12,50 euros chacune.

jeudi 3 avril 2014

Strathisla 13 ans One Shot Jean BOYER, 2000-2013

Strathisla 13 ans

Bonsoir à tous, avril est là, les beaux jours reviennent, c'est l'occasion de chroniquer un Whisky léger, fruité, et qui fera merveille pour les premiers apéritifs en terrasse du printemps.

Le Strathisla 13 ans, 2000-2013 One shot est une bouteille issue d'une des gammes proposées par Jean BOYER. Comme son nom l'indique, cette gamme propose des séries limitées de Whiskys issus de grandes distilleries, via une sélection de fûts qui valent le détour selon l'embouteilleur (Jean BOYER, ça va vous suivez? ) 

Nous sommes donc ici face à un Whisky du Speyside, de la distillerie Strathisla. Fondée en 1786, elle appartient aujourd'hui au groupe Pernod-Ricard, et le plus gros de sa production sert à la production du blend Chivas Regal et Royal Salute. 

Achetée à Caves et Comptoirs Montélimar, je me suis laissé guider par Sylvain, le propriétaire, qui à su m'orienter, connaissant mes goûts et envies du moment. Très disponible comme à son habitude, cette bouteille et l'ensemble de celles qu'il m'a conseillé ce jour là collent parfaitement à ce que j'attends d'un malt. Ajoutez à cela des tarifs honnêtes, et vous comprenez qu'il s'agit la aussi d'une très bonne adresse!

Passons à la dégustation:

Non tourbé. 46% /VOL

Couleur jaune paille, très clair, l'aspect d'un vin blanc. Viscosité moyenne, les "jambes" sur le verre sont nombreuses, fines et régulières.

Nez: On est très nettement sur de la prune, avec un fond de pomme cuite, et une note de cannelle. Liquoreux. Une impression de fraîcheur.

Bouche: Fraîche, comme le nez. La prune est toujours présente, avec des notes de croutons, de biscuits apéritifs. La pomme cuite et la cannelle sont moins marqués que le nez le laissait supposer. On a presque l'impression d'avoir quelque chose de sucré/salé en bouche, très doux. La finale douce, moyennement persistante, est agréable. Très fine, elle colle au profil général de la bouteille.

En résumé: Un très bon Whisky apéritif, idéal sur des biscuits salés . Presque féminin. Avec quelques gouttes d'eau fraîche, il se révèle.

Le lien de la page Facebook de Caves et Comptoirs: 


Leur site:


Encore merci pour votre disponibilité et votre compétence.

dimanche 30 mars 2014

Sauce brune au Whisky

Aujourd'hui, une recette mise au point par mes soins, pour accompagner une viande rouge ou un rôti, et qui à toujours son petit succès auprès de mes invités. La base est une recette de jus de veau très traditionnelle.

Ingrédients:

3 C. à soupe d'huile végétale
350 grammes de parures de veau (os, gras, petits morceaux)
Une carcasse de poulet rôti coupée en petits morceaux
2 échalotes et 1 oignon émincés.
1 grosse carotte émincée
1 gousse d'ail hachée
1 Bouquet garni
Un C. à soupe de concentré de tomate
30 cl de vin blanc sec
60 cl d'eau
15 cl de Whisky , non tourbé de préférence.
Une cuillère à soupe de Miel liquide.

Dans un grand faitout, faire chauffer l'huile jusqu'à ce qu'elle fume. Ajouter veau et poulet, faire rissoler 15 minutes en remuant avec une cuillère en bois.

Ajouter échalotes, carotte, ail, et oignons, faire cuire 10 minutes en remuant. Ajouter le concentré de tomate, et le bouquet garni, et laissez cuire 2-3 minutes.

Mouiller avec le vin et l'eau, et gratter le fond du faitout avec la cuillère en bois pour décoller les sucs de cuisson.

Faire bouillir à découvert, pour que cela réduise. Une fois que cela à réduit de deux tiers: passer au chinois l'ensemble , et ne conserver que le jus.

Dans une plus petite casserole , verser le jus, le Whisky et le miel. Laisser chauffer, en mélangeant régulièrement, terminer en fouettant. Le jus doit pouvoir napper le dos d'une cuillère.

Servez le à part, pour que chaque invité puisse napper comme il le souhaite. Choisir un Whisky plutôt léger, afin qu'on le sente, mais qu'il ne prenne pas le pas sur le vin servi à table.

dimanche 23 mars 2014

Oban Distillers Edition

Oban Distillers Edition

Bonjour à tous, aujourd'hui, notes de dégustation de ma dernière acquisition, qui m'a vraiment scotchée.

Achetée à la table Gourmande à AUBENAS , qui m'avait déjà fourni le fameux Ardbeg UIGEADAIL, chroniqué ici:


A noter que la Table Gourmande à changé de propriétaire, mais que les nouveaux, adoubés par les anciens, sont dans la continuité de ce qui se faisait auparavant, tant au niveau des prix, que de la qualité des produits proposés et du conseil! Des personnes aimant leur métier, leur affaire, et avec une vraie volonté de partage!

Samedi dernier, j'ai donc craqué pour cet Oban, Distillers Edition, 97-2012, 15 ans de vieillissement. 

Oban est une petite distillerie, dans les Highlands. De petite taille, L'essentiel de sa production est utilisé pour produire des Blends. Elle propose néanmoins des Single Malts , via un 14 ans, embouteillé par la distillerie, et un Distillers Edition, embouteillé et distribué par Classic Malts, que je vous présente ce jour. Le Distillers Edition, c'est une version 15 ans du Oban, faite à base de fûts sélectionnés dans la distillerie. La finition est quand à elle faite dans un fût choisi par un maître distillateur. Chaque année, l'édition est un peu différente, ceci étant dû à l'influence du fût de finition sur le goût. Vous aurez donc également des prix différents en fonction des éditions, et des Whiskys parfois ayant chacun leur signature. Ne prenez donc pas mes notes de dégustations pour la vérité absolue, mais plutôt comme un encouragement à tester une de ces bouteilles, et vous faire votre propre idée. Le parallèle qui peut être fait est celui avec les cuvées, en vin.

Pour la bouteille notée ce jour, comptez entre 80 et 90 euros. Il sera néanmoins assez difficile d'en trouver une disponible immédiatement, mais vous pouvez vous rabattre sur d'autres années.

En déballant la bouteille, sa couleur dorée , tirant légèrement sur le caramel, me séduit immédiatement. J'ai un faible pour les Whiskys très colorés, c'est totalement arbitraire mais j'assume. Pour le déguster, à température ambiante, je l'ai d'abord laissé s'ouvrir un bon quart d'heure dans un Glencairn. C'est quelque chose que je fais de plus en plus, j'ai remarqué qu'un Whisky gagne en saveur et en odeur après ce temps de repos.

Passons à la dégustation:

Non tourbé.

La viscosité est très, très marquée, nous sommes face à un Whisky plutôt gras.

Nez: Un mélange que j'ai eu du mal à identifier, avant d'aller faire un tour dans mes mignonettes à épices. Ca ressemble à un mélange de clou de girofle et de muscade. L'orange, la pêche viennent ensuite. Je suis curieux de voir si le goût est "raccord" .

Bouche: Feu d'artifice! On est sur les fruits confits, le sucre, la bouche est suave, douce. Une petite pointe d'épices, sur la fin. Gras et moelleux, c'est un plaisir de le laisser tourner très longuement sur la langue et le palais. A la fois simple et équilibrée. La finale est très douce. Moyennement persistante, comme souvent avec les Whiskys non tourbés.

En résumé, cette édition est une vraie réussite, tient ses promesses, et justifie parfaitement son prix. Une bouteille "plaisir". Mon favori du moment. Facile à appréhender, c'est une bouteille qui peut plaire à tout le monde. Une valeur sûre!

Au passage, j'en profite pour vous remettre la page Facebook de La Table Gourmande, que je vous invite à "liker" pour être au courant des  leurs actualités! Notez qu'ils expédient s'il le faut!



dimanche 16 mars 2014

A la Saint Patrick, on apprend l'Irlandais!

Bonjour à tous, en cette veille de Saint Patrick, j'ai décidé de vous aider à comprendre les Whiskey Irlandais, avec une petite nomenclature.

En effet, la différence entre un Whisky Ecossais, et un Whiskey Irlandais ne se résume pas au "E" supplémentaire. A ce propos, cette fameuse lettre n'est pas une obligation. Pendant longtemps Paddy, distillerie Irlandaise, vendait du Whisky et non du Whiskey, comme on peut le voir sur cette applique publicitaire trouvée en brocante:




Le "e", c'est un bon coup de marketing, pour jouer sur le côté identitaire, et ça marche plutôt pas mal!

Mais la plus grosse différence réside dans les types de Whiskey, et leurs composantes.

Voici donc quelques explications pour vous aider à vous y retrouver:

-Le Single Malt Whiskey est l'équivalent du Single Malt Ecossais. Distillé dans une seule distillerie, et à partir d'une seule céréale maltée, est proposé uniquement par Bushmills et Cooley. Chez Bushmills, je vous conseille vivement le16 ans, qui fait très bien le job, à un prix raisonnable.

- Le Pure Pot Still Whiskey est distillé à base d'orge malté et non malté. A la base, l'adjonction d'orge non maltée permettait aux distillerie de diminuer l'impact de la taxe sur le malt. Comme mine de rien , ça a fait un truc pas dégueu, ils ont continué. Le Redbreast 15 ans est un superbe exemple de ce qui se fait de très bon dans cette catégorie!

- Le Single Grain Whiskey est un Whiskey de grain. Souvent distillé à base de maïs. Moins fin que son cousin à base d'orge, je n'ai pas encore trouvé une bouteille qui me fasse vibrer... Faut dire que pour moi , le maïs, c'est fait pour faire du pop-corn, et basta!

        - Enfin, l'Irish Blended Whiskey, tout les mélanges qui ne rentrent pas dans une des catégories au dessus. La non plus, pas de référence à vous recommander, n'ayant jamais accroché avec les Blends de Farfadet!

Pour finir, sachez qu'un "Pot Still", c'est un alambic Charentais, et que ça ressemble à ça:

Arnaud MONTEBOURG likes this!


Ou plutôt à ça:

Source: Whisky.fr


Et enfin, je vous souhaite une très bonne Saint Patrick! Les Irlandais étant venus chicaner victorieusement les Bleus au Stade de France, et gagner les 6 nations, celle ci risque bien d'être dantesque! Pour ma part, va falloir que je dégote de la Guiness...Vous avez désormais tout le vocabulaire nécessaire pour vous en sortir en Irlande, merci qui? Merci du Malt Au Palais!

dimanche 9 mars 2014

Kilchoman Machir Bay

Kilchoman Machir Bay

Aujourd'hui, la dégustation d'une bouteille issue de la distillerie la plus récente d'Islay, qui par sa construction à lancé un cycle d'ouverture de nouvelles distilleries qui se poursuit aujourd'hui.

Kilchoman, ouvert en 2005, n'a pas encore de vieux fûts à embouteiller. Ils produisent donc pour le moment des Whisky assez jeune, et tentent des séries spéciales d'assemblage , comme ce Machir Bay que je vous propose de découvrir. 

Machir Bay est le nom d'une plage d'Islay, et la distillerie mise sur un Whisky "Islay de bout en bout". En effet, l'orge est maltée sur place , dans la distillerie, ou à celle de Port Ellen. C'est une vraie singularité, et assez rare de nos jours.

Il s'agit d'un assemblage de Whisky de 3, 4 et 5 ans, maturés en fûts de Bourbon, avec une finition en fûts de Sherry Oloroso. 

Pour moins de 60 euros, vous pouvez facilement vous procurer ce "Daily Dram". Comprenez cette bouteille qui correspond bien à un consommation de tout les jours. L'abus d'alcool nuit gravement à la sante, buvez 5 fruits et légumes par jour, mais ni trop gras, ni trop salé , ni trop sucré. 

Concernant la bouteille: Trapue, transparente, elle est ornée d'un écusson métallique représentant un Triskell, et son large bouchon en bois orné lui aussi du Triskell en fait un objet plutôt joli.

Passons à la dégustation:

Couleur et aspect: Jaune paille, très clair, brillant. Viscosité très faible, mais quand on sait qu'il est composé à 60% d'un Whisky de 3 ans d'âge, on ne s'attend pas à plus.

Au nez: Très légèrement tourbé, des notes de viande fumée au début, puis on prend la mer dans les narines: algues iode, c'est marée haute! 

En bouche: Une petite amertume, très vite contrebalancée par des nôtes boisées. La tourbe est légère, évoque plutôt la terre humide. Très doux, il permet de bien savourer ses saveurs un peu rudes. La vraie surprise vient de la finale... une vraie finale, avec du corps, de la tenue... surprenante!

En résumé: une vraie bonne surprise! Devant la demande grandissante, les distilleries ont de plus en plus de mal à conserver des fûts longtemps, et les Whiskys de plus de 21 ans tendent vraiment à se raréfier. Beaucoup de distillerie changent donc leur fusil d'épaule en tentant les séries spéciales, et les assemblages de Whiskys jeunes, avec un travail sur la finition. Kilchoman, en plus d'apporter de la nouveauté, réussit pour le moment ce pari, et son Machir Bay est très encourageant pour la suite de sa production.

lundi 3 mars 2014

Hakushu 12 ans

Hakushu 12 ans

Le japonais du cousin!

En visite dans la cité dyonisienne lors d'une formation, j'en ai profité pour rendre visite au cousin, et déguster au passage un Single Malt issu du groupe japonais Suntory, le Hakushu 12 ans.

Pays d'élégance et de raffinement, tant au niveau vestimentaire que culinaire, c'est tout naturellement que le pays du soleil levant s'est tourné vers la production de Whisky de qualité. Avec un succès non démenti, nous reviendrons sur ce point dans un article consacré aux distilleries Japonaises.

James BOND et Hollywood: l'art de rendre hommage aux coutumes japonaises...

Le Hakushu 12 ans est un Whisky produit dans les Alpes Japonaises, c'est un assemblage de quelques fûts de bourbon. La marque développe le côté " Whisky de la forêt"  via un petit speech sur la boîte. En effet, la distillerie semble paumée au milieu de la forêt, à 700 mètres d'altitude, et si l'environnement à vraiment une influence sur les fûts, ça promet un whisky boisé...

Timbeeeeeeeeeeeeeeer!

Pour le tarif, vous le trouverez autour d'une soixantaine d'euros, assez facilement.

Concernant la bouteille:

De forme très classique, elle présente pour moi un avantage: son bouchon. A vis , comme sur de nombreux Whiskys japonais. Aussi hermétique qu'un bouchon de liège, le bouchon à vis permet selon moi d'éviter de mauvaises surprises : bouchon friable, odeur de liège qui parfois se propage dans le Whisky. Le choix du verre vert ne permet pas de voir la couleur du Whisky avant l'achat. Cela me gêne, la couleur disant déjà beaucoup de choses sur un malt.

Passons à la dégustation: 

Couleur et aspect: Jaune paille, tirant sur l'or, la viscosité est surprenante pour un 12 ans, assez marquée, laissant présager d'un Whisky qui à du corps.

Nez: La tourbe est légère, très très légère, elle laisse la place à d'autres senteurs, plus fruitées, piquantes, acidulées presque. A 43% , on peut encore humer à pleines narines, sans risquer le saignement de nez.

Bouche: Un régal. Encore une fois, la tourbe légère s'efface petit à petit, pour laisser le boisé, le chocolat et un peu d'agrumes prendre le dessus. Légèrement piquant, presque poivré. Il coule, sans laisser de voile sur le palais. Finale: Equilibrée. Douce. Longue. Un goût de "Reviens y" .

En résumé: une valeur sûre. L'équilibre est ce qui le définit le mieux. La promesse du boisée n'est pas vraiment tenue, mais on lui pardonne facilement. Un très bon Whisky apéritif. Pour ceux qui aiment la tourbe discrète, un must have! De mon point de vue, c'est en été qu'il sera le plus apprécié.

dimanche 23 février 2014

Juste un petit verre...



Aujourd'hui, nous allons nous pencher non pas sur le contenu, mais sur le contenant.

Déguster un Whisky demande en effet un contenant approprié, au moins si vous souhaitez en apprécier toutes les subtilités. Oui, ça paraît snob, oui ça l'est certainement, mais oui le verre à un réel impact sur une dégustation. Il ne transformera certes pas un Label 5 en Hibiki 30 ans, mais amusez vous à changer de verre le même Whisky, et à mesurer l'impact de ce changement sur l'odeur, par exemple...

Vous avez ci dessus une photo de quelques uns des type de verres dans lesquels vous pouvez verser vos 4 Cl.

Le plus à gauche: vous l'oubliez, à la limite vous y buvez votre café, ou vous montez votre savon à barbe dedans comme les Cowboys!

"Mais ou il a mis mon bol, ce c**"


Le second, c'est malheureusement ce dans quoi on vous le servira le plus souvent: Le Tumbler... Le Tumbler est devenu LE verre à Whisky dans l'inconscient collectif. Il est selon moi à proscrire quand on parle de dégustation. "Oui mais dans les westerns, ou les séries super cools qui parlent de prohibition, ou de mecs de la haute qui font des pubs et trompent allègrement leurs femmes, tout en trahissant leurs collègues de bureau tout les 4 épisodes, ils en éclusent environ trois litres par épisode, et ils utilisent des verres comme ça!" Bah oui, mais d'une part, que ce soit au far west ou durant la prohibition, autant vous dire que la qualité a pris un bon coup dans l'aile. Ca éclusait du tord boyau à peine distillé, du genre qui te perce directement le foie. De plus vu les quantités qu'ils se jettent tous derrière la cravate, autant dire qu'on à passé le stade de la dégustation et du plaisir organoleptique, on a juste la preuve que le Binge Drinking, ça date pas d'hier, qu'à l'époque, c'était le summum de la distinction, et qu'à mon avis, les bonhommes tenaient mieux la boutanche que nous (Sérieux, Enoch Thompson est JAMAIS bourré alors que quand il a pas un verre à la main, c'est un flingue...).

"Mon secret? C'est juste du jus de pomme!"


Le Tumbler a une ouverture trop large pour retenir les arômes. Et c'est la son plus gros défaut. Vous passerez à côté de l'essence même de votre Whisky en le buvant comme ça.

Le troisième commence à être pas mal: Le verre maître de chais:

En effet, la forme du verre permet une bonne concentration des arômes, et facilite la découverte des parfums. Son pied permet de ne pas réchauffer le Whisky par le contact de la paume de la main sur le verre.

Enfin, le quatrième, le Glencairn, mon préféré! Préhension facile, forme parfaite, on est la devant un must have pour tout amateur de malt! Essayez, vous verrez!

Il est parfois difficile , considérant cela, de comprendre pourquoi, au moment de Noël, on trouve bon nombre de coffret Whisky + verres avec des Tumbler. Y compris de bons Whiskys. Il s'agit la de pur marketing, le Tumbler reste bien plus vendeur que le Glencairn!

En résumé, amis amateurs, si ce n'est déjà fait, gardez le Tumbler pour vos invités adeptes de Whisy Soda, et achetez vous deux Glencairn!

jeudi 20 février 2014

Dalmore 15 ans

Dalmore 15 ans
Aujourd'hui, une bouteille  venue tout droit des Higlands, plus précisément de la Black Isle, près d'Inverness, dans les Hautes Terres d'écosse.

Dalmore est une distillerie fondée en 1839 par Alexander MATHESON. Une partie de la production sert à faire des Blends, mais c'est le Single Malt 15 ans que j'ai goûté pour vous.

Comme le Glenmorangie 18 Yo, il passe les trois dernières années de sa maturation dans des fûts de Sherry, après avoir passé 12 ans dans des fûts de chêne blanc américain. Il est toutefois bon de noter que la production est répartie à part égale entre trois types de fûts de Sherry: Olorose Apostoles, Amoroso et Matusalem. Avant l'embouteillage, il est assemblé dans un autre fût de Sherry.

74 euros en moyenne pour obtenir une bouteille. Celle ci porte la traditionnelle tête de cerf argentée, reliquat des armoiries du Clan Mckenzie, qui a possédé la distillerie jusqu'en 1960.

Place à la dégustation:

Couleur et aspect: D'une couleur caramel prononcée, la viscosité est moyenne.

Nez: Des senteurs de tarte tatin, avant que l'on devine l'Orange, et le pain d'épice. Fraiche et piquante, on se retrouve néanmoins rapidement confronté à une odeur moins agréable, mélange de soufre et de liège. 

En bouche: Y'a comme un goût de pomme (y'en a...) , comme un goût de clémentine (y'en a...) et enfin un peu de chocolat (y'en a...). Petit bémol: c'est un peu piquant pour un 40%....Une bouche assez simple en définitive. La finale est boisée, légèrement sur la vanille, mais disparaît très rapidement.

En résumé un Whisky milieu de gamme, au prix un peu élevé à mes yeux. Même si la finale laisse une bonne dernière impression, équilibrée, elle disparaît trop rapidement. Pas de grosses erreurs sur cette bouteille donc, mais on pouvait attendre plus!

lundi 17 février 2014

Un café ? Oui mais Irlandais!



Une fois n'est pas coutume, nous allons aujourd'hui parler de Café. Mais pas n'importe quel café, l' Irish Coffee!

Lequel d'entre nous ne s'est jamais laissé tenter, un jour plus froid qu'un autre par ce breuvage singulier? Bien souvent préparé par un oncle original, voyageur à ses heures, qui procède de manière quasi religieuse, mais souvent avec les moyens du bord, c'est fréquemment une déception.

Et pourtant, il est possible d'en faire un cocktail chaud raffiné, et délicieux.

Attardons nous tout d'abord sur l'origine de cette boisson. Comme souvent , quand il s'agit d'Irlandais et d'alcools... c'est assez flou. Et comme souvent, il est très compliqué de trouver la vérité.
Si , de manière générale , il est admis que le cocktail à été inventé dans un bar à proximité de l'aéroport de Shannon entre 1930 et 1947 (sacrée fourchette!!!), deux noms reviennent pour son créateur.
Joe SHERIDAN et Brendan O'REAGAN se disputent en fonction des sources et des ouvrages la paternité du mélange.

A l'origine de l'idée du mélange, un grog rustique Irlandais qui était servi aux passagers frigorifiés des hydravions qui débarquaient: sucre brun, cannelle , eau chaude, Whiskey , tranche de citron et clou de girofle. Bien que fort bon, ce grog avait l'inconvénient de "sonner" un peu les passagers, en fonction de la dose de Whiskey versée dans le verre.

L'un de nos deux larrons décida donc de conserver le principe d'une boisson chaude, revigorante, mais qui soit un peu plus raffinnée, et c'est en tatonnant qu'il finit par verser dans un verre chauffé la dose de Whiskey, du café très fort et brûlant, avec du sucre brun, et de la chantilly en surface. L'Irish Coffee était créé, et allait s'exporter très rapidement...

Les réactions varient à son sujet. Gâchis pour certain, boisson sans intérêt pour d'autres, véritable régal pour tout un pan d'amateurs de malt.

Pour ma part, j'aime beaucoup l'Irish Coffee, à partir du moment ou il est bien fait, avec de bons ingrédients.

Je vous livre ma recette:

Faire préchauffer un verre type verre à vin (ballon) dans de l'eau très chaude.
Sortir le verre, l'essuyer.
Verser 4 cl de Whiskey Irlandais distillé 3 fois. Un Bushmills 16 ans par exemple.
Verser 10 cl de café très fort, une cuillère de sucre roux.
Terminer avec de la crème chantilly.

Une des meilleurs façons de terminer un repas d'hiver!